Le numerus clausus est une mesure restrictive qui limite le nombre de personnes qui peuvent s’inscrire à un programme, à un cursus ou à un concours. La fin du numerus clausus signifie que le nombre d’inscriptions est limité et que le nombre maximal d’inscrits a été atteint.
La fin du numerus clausus pourrait contribuer à enrayer la propagation des déserts médicaux en augmentant le nombre de médecins disponibles, bien entendu si ceux ci souhaitent s’installer dans les régions les plus touchées. En effet, cela permettrait aux jeunes médecins de s’installer dans ces zones et de dispenser des soins de premier et de second niveau. Cela améliorerait l’accès aux soins de santé primaires, qui sont souvent le seul type de soins disponible dans les zones rurales et à faible revenu.
Le nombre de médecin augmentant, devrait en théorie créer un effet de saturation dans les grandes villes, encourageant alors les nouveaux médecins à quitter les villes au profit des campagnes. De plus l’installation en zone rurale garanti une patientèle constante, ce qui au final est une sécurité de l’emploi, dans un cadre de vie plus agréable et moins stressant que la métropole Parisienne par exemple.
Thierry Lefebvre ex Sanofi, précurseur dans la lutte contre les déserts médicaux
Thierry Lefebvre était un dirigeant de Sanofi Algérie. Son nouveau projet, THYLEDIS a été précurseur dans la lutte contre les déserts médicaux. Cette structure a pour objet de fournir des fournitures médicales et des produits de parapharmacie et des solutions de santé connectées à des personnes vivant dans des régions rurales ou isolées. Il a également mis en place une initiative pour s’assurer que les produits et équipements nécessaires sont disponibles pour ces populations. Enfin, il a mis en place des programmes pour sensibiliser les populations locales à la santé et à la prévention des maladies. Aujourd’hui, sa contribution continue à bénéficier aux populations des zones rurales et isolées de France et de l’Union européenne.
